Le samedi 3 février 2018 à 11h15 en l’église paroissiale de Solesmes (72), le nonce apostolique en France, Son Excellence Mgr Luigi Ventura, a béni à l’issue de la messe la nouvelle statue placée sous le vocable de « Marie qui guérit les couples », en présence du TRP Abbé de Solesmes, Dom Philippe Dupont.
Avec le soutien et la bénédiction de l’Archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit.
Placée sur un piédestal, « Marie qui guérit les couples » accueille sous son manteau ceux qu’un amour vrai a uni et qui cherchent un nouveau souffle. Un sentiment de paix et de consolation émane de cette œuvre grandeur nature sculptée par Gauthier Courtin.
Un sanctuaire pour la vie conjugale
C’est au volant de sa voiture, un soir de travail de l’hiver de l’année 2015, qu’un père de famille se laisse saisir par une pensée : sanctuariser un lieu dédié à la vie conjugale dans toutes ses dimensions, joies et douleurs. Un lieu placé sous le patronage de la Vierge Marie, dont le Vénérable Pie XII n’hésitait pas à dire qu’elle était réellement « médiatrice de toutes les grâces ».
Le conducteur visualisait très clairement les traits d’une statue de Notre-Dame, la tête inclinée, et les mains légèrement ouvertes, suffisamment pour que, de ses bras, Marie puisse protéger et unir les époux, les rapprochant en même temps.
Quelques mois passent. L’idée demeure. Au gré des rencontres, elle s’enracine davantage.
Jusqu’à s’épanouir sous les encouragements de nombreux évêques.
Après avoir envisagé différents lieux, c’est finalement l’église paroissiale de Solesmes qui s’impose.
Solesmes, citadelle de prière. Solesmes, carrefour et refuge pour ceux qui cherchent à évangéliser leur amour.
Une neuvaine pour les couples en difficultés
“Marie qui refait les couples“, une neuvaine à découvrir ici
A force de défendre haut et fort les valeurs familiales et de rappeler envers et contre tout que la famille est le socle de la société, on en oublierait presque que cette fameuse sacro-sainte famille n’est pas qu’un lieu de joie et d’équilibre… ou on feindrait de l’ignorer, afin que personne ne sache que, chez nous, cela ne va pas fort. Oui, le risque alors serait d’avoir honte d’accepter que nous connaissons des difficultés et que nous avons besoin d’aide. Un couple qui va mal ne devrait pourtant pas être un tabou au sein de la communauté catholique: il faut bien reconnaître humblement que la souffrance n’est pas réservée au monde, elle nous touche de plein fouet. Alors pourquoi ne pas oser prier et faire prier? Pourquoi ne pas oser diffuser la neuvaine “Marie qui refait les couples”? Ce sera peut-être une grande libération pour les couples qui n’osent pas encore reconnaître qu’ils en ont besoin…
Cette neuvaine est aussi disponible à la boutique du Sanctuaire de Saint Joseph de Bon Espoir.